Le Mignon
La longueur totale de son cours est de 45,9 km, ce qui en fait le plus long affluent de rive gauche de la Sèvre niortaise. La superficie du bassin versant est de 229 km2.
Le Mignon prend sa source dans la commune de Dœuil-sur-le-Mignon (17) aux sources de la Martine. Cependant le lieu de source du Mignon donne lieu à un désaccord, certains riverains considèrent que la source du Mignon se situe à la source du Non à Boisserolles, ou à l’amont des ” Connilières ” à Villeneuve-la-comtesse, ou encore pour les services hydrologiques du SANDRE à Prissé-la-Charrière en Deux-Sèvres.
Le Mignon ne traverse qu’une seule ville, Mauzé-sur-le-Mignon, à partir de laquelle son cours est canalisé depuis 1843 sur 17 km. A partir de là, le canal du Mignon traverse la zone humide du Marais Poitevin jusqu’à son site de confluence avec la Sèvre niortaise partagé entre les communes de La Ronde en Charente-Maritime et de Maillé en Vendée où est située l’écluse de Bazoin.
L’affluent principal du Mignon en rive droite est la Courance (36 km) qui rejoint le Vieux Mignon très en aval, en limite du département sur la commune de St Hilaire la Palud, également les Alleuds (11km), le Non (8km) tout en amont, provenant de la forêt de Chizé, puis en rive gauche la Coudre (7 km), la Subite (7 km) et le Vendié (13 km) du coté Charentais.
Le fonctionnement hydraulique du Mignon, comme celui de son affluent la Courance, est fortement influencé par de très nombreux ouvrages hydrauliques : 38 barrages sont recensés sur le bassin du Mignon, dont 25 sur son cour principal, essentiellement des barrages à poutrelles établis depuis les années 1950-1970 afin de maintenir une hauteur d’eau minimale à l’étiage en amont de ces ouvrages. Certains permettaient de réguler les débits arrivant par les biefs aux moulins, qui ne sont plus en activité de nos jours.
Si le ruisseau des Alleuds subissait déjà des assecs au 19ème siècle (enquête de la Préfecture en 1838), le Mignon semble être pérenne en été si l’on considère les réponses des maires de Priaires et de Thorigny à cette même enquête.
Des données fournies par la DIREN provenant de mesures effectuées seulement sur 2 années (2002 et 2003) donnent un hydrogramme dont les valeurs de débits moyens mensuels varient de 6 m/s en janvier, à 2 m3/s en automne et printemps et jusqu’à zéro en juillet et aout.
Le débit annuel estimés est de 1.9 m3/s (une seule année de mesure), QMNA5 = 0, le Q10 est estimé à 60/m3/s.
D’après IBSN.CRE Guirande, Courance, Mignon 2004 .Etat des lieux-Diagnostic.