Enquête sur les 6 bassines du Curé du 4 juin au 5 juillet
Les communes concernées sont: Anais, Benon, le Gué-d’Alléré, Saint-Médard-d’Aunis, Saint-Sauveur-d’Aunis et Saint-Xandre
Vous pouvez faire une déposition dans une de ces communes (même si vous n’y habitez pas)
ou envoyer vos observations par courrier à l’adresse suivante : A l’attention du Président de la commission d’enquête – Place de l’Hôtel de Ville, 17540 Saint- Sauveur-d’Aunis.
ou envoyer un mail à l’adresse suivante : pref-envir-pref17@charente-maritime.gouv.fr en mettant en objet : « réserves de substitution bassin du Curé »
Si vous déposez sur le registre, d’autres personnes liront ce que vous avez écrit et pourront approfondir vos arguments. Evitez les « billets d’humeur » et les propos insultants qui seraient contre-productifs et donnez votre avis de façon argumentée. Voilà, à vous de jouer. Votre participation est importante
Vous trouverez des arguments généraux plus bas. Pour les arguments plus spécifiques référez-vous à l’analyse de Nature Environnement 17
ARGUMENTS GÉNÉRAUX QUE VOUS POUVEZ UTILISER
- L’eau est actuellement le facteur limitant dans notre région pour la productivité agricole. Apporter plus d’eau signifie viser un rendement plus important, ce qui implique aussi plus de nitrates et plus de pesticides. Donc plus de pollution de l’eau, cette ressource que les bassines sont justement sensées préserver !
- L’investissement pour les réserves de substitution est énorme. Une fois acté, un tel projet ne laissera plus de place à un choix d’agriculture différent. Comme pour le nucléaire ou les incinérateurs, il sera difficile de changer de modèle une fois les investissements réalisés
- Il s’agit à 70% d’argent public. Il n’est pas normal que cet argent ne profite qu’aux seuls irrigants. Quid des non irrigants et des contribuables qui devraient avoir un retour sur investissement ne serait-ce qu’en terme de qualité de l’eau ?
- D’un point de vue économique, ce projet engage les agriculteurs (et la société) sur 20 ans. Il paraît douteux qu’endetter encore un peu plus nos agriculteurs permettra de les sauver. D’autant plus qu’on ne sait pas à quelle fréquence il sera impossible de remplir les réserves en hiver faute d’eau
- Les réserves encouragent une agriculture plus intensive. Plus d’engrais et de phytos dans nos rivières mettent en danger la conchyliculture. Les gains hypothétiques des uns risquent d’impacter le revenus des autres.
D’autres arguments disponibles sur le site de Nature environnement 17