POISSONS

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LES POISSONS

Les Poissons des cours d’eau des Deux-Sèvres

L’Anguille (Anguilla anguilla)

Anguille d’Europe © Pmx – Wikipédia

Le Brochet (Esox lucius)

Brochet © Wikipédia
Noms vernaculaires : lu, lusét, brochét, (jeune) bequea, brochetea. (dictionnaire de Poitevin Saintongeais, Vianney PIVETEA, GESTE éditions)
Classe : Actinopterygii  Ordre : Esociformes Famille : Esocidae
Description : Le brochet est fusiforme et couvert de fines écailles, avec des différences selon son milieu de vie. Les flancs et le dos sont généralement verdâtres ou jaunâtres. Sa taille varie de 30 à 110 cm et son poids entre 2 et 10 kg, cependant des individus de plus de 130 cm et de plus de 20 kg existent mais sont assez rares (ce sont généralement des femelles). Il a des yeux noirs, entourés d’or et immobiles au-dessus de la tête avec un champ visuel de 70°. La nageoire dorsale constitue pour ce poisson un véritable propulseur supplémentaire. Il a une gueule longue, aplatie, et dotée de 700 dents pointues et crochues, capables de repousser.
Habitat : Adulte Il affectionne les rivières à courant lent, les bras morts, les fleuves, les étangs et les lacs, les jeunes sujets préfèrent les courants rapides ou ils trouvent leur nourriture. Il défend son territoire contre toute intrusion.
Mode de vie : C’est un chasseur sédentaire et solitaire. Le broch et peut vivre plus de 20 ans.
Les populations de brochets sont en régression en r aison de la surpêche, de la pollution et de la destruction des habitats mais surtout par le manque de prairies inondables où il se reproduit, et de la mauvaise gestion du niveau d’eau sur ces frayères, bien souvent catastrophique pour toute une nouvelle génération de brochetons.
Alimentation : L’alimentation du brochet évolue avec l’âge. Il com mence par se nourrir de zooplanctons et d’insectes lorsqu’il est alevin (30 mm). Ensuite, à l’âge adulte, il se nourrit de poissons vivants, malades ou morts, mais ne dédaigne pas quelques extras (écrevisse, grenouille, caneton, poule d’eau, rongeur…). Le cannibalisme n’est pas rare chez les b rochets. C’est un poisson qui chasse en embusca de ; il se camoufle dans les herbes aquatiques ou s e confond avec des branchages immergés, et attend qu’une proie passe à sa portée. Son corps él ancé n’est pas adapté à de longues poursuites mais bien aux accélérations brusques et en ligne dr oite. Le grand brochet est un carnivore opportuniste qui se nourrit de tout ce qui est le plus facile à capturer. La taille de ses proies peut être a
ussi grande que le tiers ou la moitié de sa propre taille.
Reproduction : La période de frai se produit de février à avril (eau entre 5 et 12 °C). La femelle pond environ entre 15 000 et 20 000 œufs par kilogramme de son poids ( entre 3 000 et 600 000 œufs). Les œufs sontdéposés dans les herbiers situés près des berges. Une grosse femelle est accompagnée d’un oudeux mâles plus petits. Aucun nid n’est construit. Les œufs ambre clair de 2,5 à 3,0 mm de diamètre sont éparpillés au hasard et se fixent à la végétation. Sa croissance est rapide 30 cm à la fin de sa première année, 50 cm à la fin de sa seconde, puis 10 cm par an jusqu’à 100 cm, en cas de croissance normale. Le brochet utilise 17 % de ce qu’il mange en créant directement du muscle. Ainsi s’il ingurgite un gardon de 100 g, il fabriquera 17 g de muscle.
Source: Wikipédia.
Commentaires : Ce poisson n’est pas assez respecté dans les rivières de 1ère catégorie où il est pêché sans tenir compte de ses périodes de reproduction ni d’aucune taille de capture. Tout ça sous prétexte qu’il serait un indésirable des rivières « à truites ». Pourtant, le brochet peuple nos rivières depuis bien longtemps et n’a rien d’un intrus.

Chevesne (Leusciscus cephalus)

Chevesne © Karelj – Wikipédia
Noms vernaculaires : dars, chevenea. (dictionnaire de Poitevin Saintongeais, Vianney PIV
ETEA, GESTE éditions)
Classe : Actinopterygii Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae
Description : Corps cylindrique et allongé avec de grosses écail les, une tête à front plat avec une bouche large, le dos est généralement fonc é (gris-noir) et les flancs brillants ou parfois légèrement dorés. Il peut atteindre la tail le de 80 cm pour environ 4 kg. Il est parfois confondu avec le gardon.
Habitat : Principalement dans les rivières courantes, il vit généralement entre deux eaux. En été il est souvent près de la surface et proche des berges à la recherche d’insectes alors qu’en hiver il descend vers le fond.
Mode de vie : Poisson grégaire, se déplaçant en banc, souvent d’individus de même taille.
Alimentation : Omnivore, il mange pratiquement tout ce qui passe devant son nez : vers, larves, crustacés, mollusques, insectes, petits poissons, mousses de rivières, cerises, …
Reproduction : d’avril à juin en fonction de la température de l’eau, le mâle a alors à cette époque la tête couverte de petits points blancs.
(sources: Wikipédia)
Commentaires : Le chevesne est ce gros poisson que l’on voit l’été venir attraper les insectes à la surface de l’eau. On pense avec émoi que c’est peut-être une belle truite et paf ! C’est un chevesne. Le pauvre c’est pas sa faute s’il donne de faux espoirs. Réhabilitons le chevesne, c’est un brave poisson, plutôt débonnaire qui vit sa petite vie peinard en se moquant du quand dira t-on.

L’Epinochette (Pungitius pungitius)

L’Epinochette © Dryke – Wikipédia
 Noms vernaculaires: aritaude, aruce, marichàu, méngre, épinarde. (dictionnaire de Poitevin Saintongeais, Vianney PIVETEA, GESTE éditions)
Famille : Gasterosteidae
Description : Avec son corps plus effilé que celui de l’épinoche et avec ses 6 à 9 épines dorsales, l’épinochette possède un dos et des flancs brun clair avec des taches sombres. Sa taille n’excède pas 9 cm.
Dimorphisme sexuel : visibles en période de frai, la gorge et la poitrine du mâle sont noires et les ventrales sont orange.
Alimentation : Carnivore ; petites proies animales (essentiellement de petits crustacés et larves d’insectes).
Mode de vie : En groupe avec des individus de même taille ; le mâle devient très territorial au moment du frai.
Reproduction : Avril-mai. La température de l’eau ne doit pas dépasser 8°C pendant l’hiver sinon ils ne frayent pas au printemps suivant. Au moment de la reproduction, le mâle construit un nid à quelques centimètres du sol à l’aide de brindilles et d’ une substance, produite par les capsules surrénales, qui sert de mastic ; il y attire une femelle. La ponte terminée, la femelle quitte le nid par la sortie opposée et s’éloigne. Le mâle féconde ensuite les œufs et ce processus se répète avec 3 ou 4 femelles. Chacune pondra une centaine d’œufs. À la fin du frai, le mâle surveille la ponte, puis les alevins pendant quelques temps (famille paternelle). La période d’incubation est d’une dizaine de jours.
sources: Wikipédia
Commentaires : L’épinochette que j’avais toujours appelée par erreur, l’épinoche, est un poisson souvenir d’enfance, elle était le voisin des vairons et mordait parfois goulument au morceau de ver de terre pourtant trop gros pour elle. L’épinoche est un poisson des eaux marines.

Le Gardon (Rutilus rutilus)

Gardon © FEXX – Wikipédia

Le Goujon (Gobio gobio)

Goujon © Givet – Wikipédia
Noms vernaculaires : goyun, goujhun. (dictionnaire de Poitevin Saintongeais, Vianney PIVETEA, GESTE éditions)
Classe : Actinopterygii Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae
Description : De taille allongée (15 cm), pour un poids d’une trentaine de grammes, avec une nageoire caudale fourchue.
Habitat : Dans les eaux claires et rapides et les fonds sable ux ou limoneux. Il apprécie aussi les endroits riches en matières organiques et les rives peu profondes. C’est un poisson très sensible à la pollution de l’eau, ce qui le fait considérer comme un des bio-indicateurs de qualité de l’eau.
Mode de vie : Poisson grégaire qui aime vivre en bande d’une centaine.
Alimentation : Petits mollusques, larves d’insectes, vers, zooplanctons, gammares et débris de végétaux. C’est un poisson fouilleur qui possède deux barbillons (filament tactile) de chaque côté de la bouche.
Reproduction : Le goujon pond de mai à juin, dans les courants forts et parmi les pierres et la végétation. La femelle pond environ 2 000 œufs.
(sources: Wikipédia)
Commentaires : Compagnon du vairon et de l’ablette, il a hélas un peu honte de sa bouche et se colle au fond de la rivière pour ne pas se faire charrier par ses camarades de friture

La Loche franche (Nemacheilus barbatulus)

 

Loche franche © Haplochromis – Wikipédia

La Tanche (Tinca tinca)

Tanche © FOTO-ARDEIDAS – Wikipédia

Le vairon (Phoxinus phoxinus )

Vairon © Atritri – Wikipédia
Noms vernaculaires: vrdun, beda, bedoulla, bodache, grdit. (dictionnaire de Poitevin Saintongeais, Vianney PIVETEA, GESTE éditions)
Classe : Actinopterygii Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae
Description : Petit poisson élancé-cylindriforme, de 4 à 10 (14) cm de long ; Tête à museau arrondi, orifice buccal horizontal, supère, de taille réduite. Nageoires arrondies, la caudale nettement échancrée, la dorsale élevée. Dos gris verdâtre, rayé transversalement foncées, flancs argentés, Ventre blanc, puis rouge cuivré chez le mâle (en période de fraye). Écailles discrètes, petites et denses (70 à 90 par ligne). Ligne latérale interrompue.
Biologie : Longévité : de 3 à 6 ans. Maturité sexuelle à 2 ou 3 ans.
Régime alimentaire : omnivore et vorace, se nourrit aussi bien d’algues et de débris végétaux que d’animalcules : vers, petits mollusques, alevins, larves d’insectes, etc.
Mode de vie : grégaire, en bancs compacts
Reproduction : d’avril à juillet, remonte en bancs les ruisseaux de faible profondeur. Ponte fractionnée en eau peu profonde et graveleuse, les œufs adhérant aux graviers. Incubation moyenne : 4 à 7 jours selon la température et l’écologie.
Habitat : Aime les eaux limpides, fraîches, bien oxygénées, peu profondes et graveleuses.
Affectionne les trous le long des berges et les herbiers aquatiques.
(sources: Wikipédia)
Commentaires : Le vairon est mon poisson fétiche, pour moi, c’est l’emblème de la Boutonne. Il s’adapte particulièrement bien à différents milieux, la preuve, on le trouve parfois dans les rivières dans des tambours de machine à laver !

La Truite fario (Salmo trutta fario)

Truite fario © Bricktop – Wikipédia
 Nom vernaculaire: truchat. (dictionnaire de Poitevin Saintongeais, Vianney PIVETEA, GESTE éditions)
Classe : Actinopterygii Ordre : Salmoniformes Famille: SalmonidaeBiologie : La truite fario est un poisson de la famille des salmonidés. D’une longueur moyenne allant de 25 à 140 cm, elle possède un corps élancé, fusiforme parfaitement adapté à une nage rapide. La truite fario comme tous les salmonidés à la particularité de posséder une nageoire adipeuse (située entre la nageoire dorsale et caudale). Sa tête possède un museau pointu et une bouche possédant des petites dents. Il existe plusieurs souches génétiques bien différentes, dont la souche atlantique et la souche méditerranéenne. On relève également une souche corse : Salmo trutta macrostigma.
Reproduction : La truite fario peut se reproduire à partir de deux ou trois ans. Elle se reproduit de novembre à janvier dans une eau entre 5 et 12°C. Dès que les trui tes ont rejoint leur zone de frayère, les femelles pondent 1 500 à 4 000 œufs par kilo de leur poids. Le mâle dépose sa semence et la femelle recouvre les œufs de gravier pour les protéger. Les truites quittent alors rapidement la frayère. La durée d’incubation peut varier en fonction de la température; elle est environ de 400 degrés jours. À la naissance, l’alevin reste sous les graviers pour se protéger. Il se nourrit de ses réserves vitellines pendant 4 à 6 semaines, puis sort des graviers et tente se nourrir seul. Ses chances de survie sont assez faibles puisque environ 800 ovocytes donneront un couple géniteur.
Habitat : La truite de rivière ou truite fario est celle des individus ayant grandi uniquement en rivière. Leur couleur est variable selon l’habitat. Elle peut aller d’une robe très sombre sous les roches ou les cours d’eau ombragés à une couleur plus claire pour les truites vivant dans des zones plus ensoleillées. Elle possède un dos sombre allant du brun au gris verdâtre, ses flancs de teinte dégradée possèdent des points noirs, verts, bleus et rouges. Certaines variétés ne possèdent pas de taches colorées.
Menaces : Les menaces envers les populations de truites sont notamment les obstacles artificiels à leur migration (barrages) entre zones de croissance et zones de reproduction, la destruction ou dégradation des zones de cours d’eau servant de frayères (zones de reproduction) ainsi que la pollution génétique induite par le déversement de poissons de souches de truite provenant de région très différentes (nord de l’Europe par exemple, souche atlantique en région méditerranéenne).
Source: WikipédiaCommentaires : « Quand te reverrai-je, poisson merveilleux…? » L’emblématique poisson de nos rivières de 1ère catégorie n’est plus qu’un fantôme qui se réincarne à chaque ouverture de la pêche sous la forme d’individus aux nageoires rognées le long des parois en ciment de la pisciculture… Localement, aux menaces qui pèsent sur la truite, ont peut ajouter le faible niveaux des cours d’eau en été et la pollution chronique. « Quand te reverrai-je…? »

La Truite arc-en-ciel (Salmo gardneri)

Truite arc-en-ciel © Fæ – Wikipédia

L’Ablette (Alburnus alburnus)

Ablette © Viridiflavus~commonswiki – Wikipédia

La Carpe (Cyprinus carpio)

La Carpe © Conscious – Wikipédia
Noms vernaculaires : carpe, pascanade, carpelot. (dictionnaire de Poitevin Saintongeais, Vianney PIV ETEA, GESTE éditions)
Classe : Actinopterygii Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae
Description : Elle a une longue nageoire dorsale munie d’un rayon osseux et « barbelé » et sa mâchoire supérieure est garnie de « barbillons » (filaments tactiles/sensitifs). Sa bouche est protractile (qui s’allonge vers l’avant). La carpe pèse jusqu’à près de 20 kg. En France le plus gros spécimen capturé à la lignepesait plus de 37 kg. Son génome compte 104 chromosomes.
Mode de vie : Plutôt active au crépuscule et la nuit. L’hiver elle s’engourdit, et ralentit son
activité qui reste tout de même marquée, surtout la nuit.
Reproduction : de juin à juillet, dans les eaux peu profondes, la femelle pond plusieurs milliers d’œufs adhésifs (environ 100 000 par kg de son poids), parmi les plantes aquatiques, dans une eau atteignant les 20°. La carpe est réputée pour sa longévité, en général 20 ans.
Habitat : Dans les eaux tranquilles, stagnantes, chaudes et peu profondes des rivières, des
canaux, des étangs et des lacs. La carpe affectionne les zones encombrées, les proximités
de fosses.
Alimentation : La carpe se nourrit de mollusques avec une prédilection pour les moules
d’eau douce anodontes, larves d’insectes, vers, crustacés ; l’écrevisse faisant partie pour
une grande part de son régime alimentaire (quand il y en a) et débris de végétaux. C’est un
poisson fouilleur des fonds et déracineur des végétaux, et à l’occasion elle s’attaque aux
autres poissons, mange les œufs.
(sources: Wikipédia)
Commentaires : La carpe en a ras les barbillons d’entendre parler d’elle en terme de « grosse mèmère ». C’est vrai quoi ! Mettez-vous à sa place.

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