OISEAUX

MammifèresOiseauxPoissonsReptilesAmphibiens 

Mollusques –  InsectesCrustacés – autres Invertébrés

OISEAUX

Les Oiseaux des mares, plans d’eau et marais.

Atlas régional des oiseaux nicheurs
http://atlasnicheur.ornitho79.org/vm/guide.php

Fiches milieux (2009) du Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres

Lac, étang et roselière Marais et prairie humide Rivière

Télécharger le document ficheLacetangroseliere.pdf, de 3.24Mo

Télécharger le document ficheMaraisprairieshumides.pdf, de 1.57Mo

Télécharger le document ficheRiviere.pdf, de 2.42Mo

Gallinule poule-d’eau (Gallinula chloropus)

Gallinule poule-d’eau © AB – APIEEE

La poule d’eau est probablement l’oiseau le plus commun dans les mares et les petits plans d’eau. C’est un oiseau de taille moyenne (environ 30 cm.), sombre, avec un bec rouge et jaune et de longues pattes vertes non palmées. La queue est assez longue, sombre sur le dessus, blanche et noire sur le dessous.
La poule d’eau se rencontre en général sur l’eau, dans les étangs, mares et les cours d’eau lents à végétation fournie. On peut aussi la rencontrer sur les bords de l’eau, où elle marche de manière saccadée, en hochant la queue, ce qui fait apparaître les marques blanches de celle-ci. Presque jamais en vol, sauf pour les migrations, mais peut courir sur l’eau en battant des ailes.
Les juvéniles sont bruns plus clairs et n’ont pas la couleur du bec de l’adulte. On les reconnaît alors principalement à leur démarche saccadée, ainsi qu’à la queue contrastée au-dessous.

 

La Foulque macroule (Fulica atra)

Foulque macroule © Bernard Broucke
La foulque macroule est un oiseau plus grand que la poule d’eau, avec une taille moyenne de 38 cm. Le corps est d’une couleur gris-noir, presque uniforme. La queue est courte et semble même ne pas exister quand l’oiseau nage. La marque la plus importante pour l’identification est le bec blanc, ainsi que le front. Ce bec est visible de loin.
La foulque plonge pour se nourrir, contrairement à la poule d’eau. Elle consomme principalement des végétaux, mais parfois aussi de petits invertébrés. Elle court sur l’eau pour décoller. Assez territoriale durant la période de reproduction, elle se rassemble en grands groupes sur les lacs durant l’hiver.

 

Le Canard colvert (Anas platyrhynchos)

Canard colvert © Fabrice Conort – Nature79.org

Probablement le plus commun des canards, il est à l’origine des espèces de canards élevés en Europe. On le rencontre dans toutes les pièces d’eau proches des villes, jardins publics, parc. Mais il y est souvent croisé avec des espèces domestiques, ce qui fait que son plumage est dans la réalité très variable.

Le mâle typique pendant la période de reproduction a une tête et un cou vert métallique, bordé par un liséré blanc. La poitrine est brune, tandis que le reste du corps est gris, avec une queue noire et blanche. Le mâle en éclipse est beaucoup plus discret. Il perd son plumage vert marron et gris pour prendre une couleur brune, proche de celle de la femelle. Mâle et femelle ont une tâche bleu métallique sur les ailes, visible en vol et que l’on appelle le miroir.
Probablement le canard le plus chassé. Présent dans toute la France. C’est un canard de surface : il ne plonge pas mais se nourrit la tête dans l’eau en basculant son corps à la verticale.

 

Le Cygne tuberculé (Cygnus olor)

Cygne tuberculé © Michel Fouquet – GODS
Grand oiseau blanc qui connaît aujourd’hui une croissance de ses effectifs. Se reconnaît à son plumage entièrement blanc chez les adultes, et surtout à son bec caractéristique orange et noir à la base.
Le mâle se reconnaît à son tubercule noir surmontant le bec, en particulier au printemps. En vol, les bruits des battements d’ailes s’entendent de loin. C’est le cygne le plus commun en France. Il a longtemps été domestiqué dans les parcs et les jardins, mais il revient maintenant à l’état sauvage. Les jeunes sont grisâtres les deux premières années. Ne trompette pas comme les autres cygnes français, mais il peut émettre des sifflements et des grognements qui le font parfois appeler cygne muet.

 

Le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis)

Grèbe castagneux © Fabrice Conort – Nature79.org
C’est le plus petit des grèbes, avec 27 cm. Le mâle et la femelle sont identiques. Ils possèdent deux plumages. D’abord le plumage nuptial de mars à septembre. Celui-ci est brun foncé avec une partie du cou, les joues et la gorge marron-roux. Une tache blanche est présente à la commissure du bec. Le plumage internuptial ensuite est similaire au plumage juvénile qui semble tout gris-brun, avec néanmoins, le dessus de la tête et les ailes plus foncés. La queue est plus pâle. C’est un oiseau qui semble assez ébouriffé, duveteux. Il vole rarement, presque uniquement pour les migrations. Plonge régulièrement pour se nourrir au fond de l’eau. Présent dans toute la France.

 

Le Héron cendré (Ardea cinerea)

Héron cendré © AB – APIEEE

C’est le plus grand des hérons européens avec 91 cm et 1,40 m d’envergure. Grandes pattes, ailes et dos gris, cou gris clair et long bec caractérise cet oiseau. L’adulte possède une petite aigrette noire sur la tête. On le rencontre principalement au bord de l’eau, complètement immobile, en attente d’une proie. Il passe ainsi complètement inaperçu des proies, et aussi des passants. On le confond aisément avec les roseaux. Le héron cendré niche en colonies dans les arbres et les roselières.

En vol, paraît très grand, vole avec le cou replié, comme posé sur les épaules, contrairement aux grues et aux cigognes avec lesquelles on aurait pu le confondre. Peut être confondu avec le héron pourpré, mais ce dernier est plus petit, gris-brun et est plus anguleux.

 

Le Canard siffleur (Anas penelope)

Canard siffleur © Bernard Broucke – GODS

Le canard siffleur est un canard présent seulement en hiver en France. Il se reproduit dans les pays du Nord de l’Europe : Angleterre, Islande, Finlande, Russie…
C’est un canard de taille moyenne (42 à 50cm). On le reconnaît à son petit bec gris, noir à l’extrémité. Petit cou, tête caractéristique, avec un front fortement marqué. La queue est assez pointue. C’est un canard de surface : il ne plonge pas, mais bascule son corps en avant pour se nourrir dans l’eau.
Le mâle en plumage nuptial ne peut pas être confondu : Corps gris, tête brune au front jaune; queue noire et blanche. La femelle est plus difficile à identifier : le plumage est variable de couleur brun-roux ou grisâtre. Le ventre est blanc. Regarder le bec gris et noir. Le mâle en plumage d’éclipse (hiver) est à peu près similaire à la femelle.

 

Le Canard souchet (Anas clypeata)

Canard souchet © Fabrice Conort – Nature79.org
Le canard souchet est un canard de taille moyenne (environ 50cm). Il est facilement reconnaissable à son bec caractéristique en forme de spatule. Le mâle en plumage d’été a une tête verte, des flancs roux bordés de blanc et le haut des ailes gris noir, ce qui lui donne un aspect très contrasté. La femelle est beaucoup plus terne : elle est brune tachetée, assez semblable aux jeunes. Partout en France.

 

Le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)

Tadorne de Belon © Fabrice Conort – Nature79.org
Le tadorne de Belon est un grand canard de couleur noire et banche, difficile à confondre avec d’autres espèces. Il vit principalement sur les côtes européennes mais on le trouve maintenant de plus en plus à l’intérieur des terres grâce aux bassins de décantation qui l’attirent
La femelle se reconnaît du mâle par l’absence de tubercule rouge sur le bec, pendant la saison nuptiale (printemps, été). On ne le trouve pas dans les petites mares de jardin, mais souvent dans les régions fortement humides ou les bassins de décantation.

 

La Sarcelle d’hiver (Anas Crecca)

Sarcelle d’hiver © Fabrice Conort – Nature79.org

Le plus petit des canards français (36 cm), il est assez commun. Seul le mâle est facilement identifiable : il a une nette tâche jaune à l’arrière. Tête marron avec tache verte barrant la tête et le cou. Le plumage du mâle en éclipse (période durant laquelle le plumage change de couleur, après la reproduction : Août-Septembre) est identique à celui de la femelle, ainsi qu’à celui du juvénile : marron terne.
C’est un canard de surface : il ne plonge pas, mais se nourrit à la surface de l’eau. Elle aime aussi se nourrir sur les vasières, au bord des étangs vidés. Elle vole très vite et est partiellement migratrice. Se rencontre presque partout en France, mais est plus fréquente en hiver qu’en été.

La sarcelle d’été (Anas querquedula)

Sarcelle d’été © Fabrice Conort – Nature79.org

Légèrement plus grande que la sarcelle d’hiver, ce canard de surface ne se rencontre qu’en été, plutôt dans la partie Nord de la France.
Le mâle en période de reproduction possède un large sourcil blanc, un cou marron et un large sourcil gris. La femelle est identique aux jeunes avec un plumage marron-brun, semblable à celui de la sarcelle d’hiver femelle.
Assez farouche et discrète, elle migre vers l’Afrique tropicale en août – septembre, pour revenir en février – mars. Préfère les étangs peu profonds, riches en nourriture.

 

Le Râle d’eau (Rallus aquaticus)

Râle d’eau © Fabrice Conort – Nature79.org

Le râle d’eau est un petit oiseau d’environ 25 cm, soit un peu plus petit qu’une perdrix. Il vit dans tous les milieux aquatiques d’eau douce riche en végétaux et en cachettes car il aime rester discret. Omnivore, il se nourrit de végétaux, graines, insectes et crustacés.
La femelle et le mâle adulte sont identiques : long bec rouge pointu, tête et poitrine gris cendrée, dos et ailes brunes et flancs noirs barrés de blanc. Le dessous de la queue est blanc. Les pattes sont longues et rougeâtres.
On le repère principalement à sa voix, le plus courant est un Krui Krui Krui de porcelet égorgé, d’où le nom de cet oiseau. Présent en France toute l’année, mais migrateur partiel.

 

Le fuligule morillon (Aythya fuligula)

Fuligule morillon © XX – Wikipédia

Canard plongeur d’eau douce de taille moyenne. Il est assez courant dans les lacs et étangs fournis en végétation. Il peut se rencontrer dans différents milieux, par exemple forestier ou ouvert.
Le mâle en plumage nuptial (été) a la tête, la poitrine, le dos et la queue noirs. Les flancs sont blancs. Il a une huppe noire retombant sur la nuque. Le bec est gris à bout noir. L’oeil jaune est visible d’assez loin. Les flancs du mâle en éclipse (hiver) sont gris.

Les femelles et les jeunes sont bruns à noirs avec des flancs gris, plus foncés toutefois que ceux du mâle en plumage d’éclipse.

 

Le Fuligule milouin (Aythya ferina)

Fuligule milouin © Fabrice Conort – Nature79.org
Ce fuligule est un canard plongeur aimant les eaux de faible profondeur (moins de 1m), Il peut aussi se nourrir en basculant son corps dans l’eau, ce qui pourrait le faire confondre avec un canard de surface.
Les mâles en plumage nuptial ont la tête de couleur brun-roux, la poitrine et la queue noire. Les flancs et le dessus des ailes sont gris pâles. L’oeil est rouge. En éclipse, le mâle conserve le même aspect mais la queue et la poitrine sont gris-brun au lieu de noir.

MammifèresOiseauxPoissonsReptilesAmphibiens 

Mollusques –  InsectesCrustacés – autres Invertébrés