L’Argenton

L’Argenton
L’Argenton résulte de la fusion de deux rivières, l’Argent et le Dolo qui lui-même reçoit les eaux du Ton et qui baigne Bressuire. Les deux cours d’eau se réunissent au niveau de Voultegon. Au SANDRE [1] , on considère le cours de l’Argent comme étant la partie supérieure du cours de l’Argenton.
L’Argenton prend donc sa source dans les Deux-Sèvres, à Clazay, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Bressuire. Il prend d’abord la direction du nord-ouest et reçoit de nombreux petits affluents bien alimentés dans cette zone humide. Au niveau de la localité de Le Pin, il change d’orientation, vers le nord d’abord, puis vers le nord-est, direction qu’il maintiendra tout au long du restant de son parcours. Il se jette dans le Thouet entre Thouars et Montreuil-Bellay, à Bagneux.
Ses principaux affluents sont la Scie, le Dolo, l’ Ouère et la Madoire
L’Argenton est une rivière moyennement abondante, nettement plus abondante que la plupart des cours d’eau de plaine du bassin versant de la Loire. Son débit a été observé sur une période de 40 ans (1969-2008), à Massais, localité du département des Deux-Sèvres située à 10 kilomètres à l’ouest de Thouars, donc peu avant son confluent avec le Thouet.
Le bassin versant de la rivière y est de 634 km², soit plus ou moins 85 % de la totalité de ce dernier.
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Massais est de 4,62 m³ par seconde.
L’Argenton présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, avec des hautes eaux d’hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 7,87 et 13,10 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d’été, de juin à septembre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu’à 0,286 m³ au mois d’août, ce qui est assez sévère. Mais les fluctuations de débit peuvent être plus grandes encore en fonction des années, et sur de plus courtes périodes.
Débit moyen mensuel de l’Argenton (en m³/s) mesuré à la station hydrologique de Massais
Données calculées sur 40 ans

À l’étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,004 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 4 litres par seconde, ce qui est très sévère, le cours d’eau tombant ainsi presque à sec.
Quant aux crues, elles peuvent être fort importantes, le débit instantané maximal enregistré à Massais durant la période d’observation, a été de 214 m³ par seconde le 1er avril 1983, tandis que la valeur journalière maximale était de 180 m³ par seconde le 9 avril 1983. En comparant la première de ces valeurs à l’échelle des QIX de la rivière, on constate que cette crue était d’ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire assez fréquemment.
L’Argenton est une rivière modérément abondante. La lame d’eau écoulée dans son bassin versant est de 225 millimètres annuellement, ce qui est certes inférieur à la moyenne d’ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres).

“Argenton (rivière).” Wikipédia, l’encyclopédie libre. 9 jul 2010, 20:08 UTC. 26 sep 2010, 13:33
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